Tennis. Dopage - Nick Kyrgios a tancé Jannik Sinner : "Triste jour pour le tennis..."
Samedi, l'Agence Mondiale Anti-dopage a annoncé que Jannik Sinner avait accepté un accord pour être suspendu trois mois. L'actuel numéro 1 mondial va donc devoir subir une période de suspension de trois mois pour une violation des règles antidopage ayant conduit à ce fameux contrôle positif au clostebol, une substance interdite, en mars 2024. Selon les termes de l'accord, Sinner purgera sa période de suspension du 9 février 2025 au 4 mai 2025. Nick Kyrgios n'a pas du tout apprécié cette nouvelle. Sur X, l'Australien, qui cible Sinner depuis la sortie de cette affaire, a encore exprimé son mécontentement quant au traitement de cette affaire.
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"L'équité dans le tennis n'existe pas"
"La WADA a donc déclaré qu'il s'agirait d'une interdiction de 1 à 2 ans. De toute évidence, l'équipe de Sinner a fait tout ce qui était en son pouvoir pour aller de l'avant et accepter une suspension de 3 mois, sans perdre de titres ni d'argent. Coupable ou non ? Triste jour pour le tennis. L'équité dans le tennis n'existe pas", a-t-il ecrit.
So wada come out and say it would be a 1-2 year ban. Obviously sinners team have done everything in their power to just go ahead and take a 3 month ban, no titles lost, no prize money lost. Guilty or not? Sad day for tennis. Fairness in tennis does not exist.
— Nicholas Kyrgios (@NickKyrgios) February 15, 2025
"Une suspension de trois mois est considérée comme un résultat approprié"
Dans son communiqué, l'AMA avait expliqué ce choix. "En vertu du Code et de la jurisprudence du TAS, un athlète est responsable de la négligence de son entourage. Sur la base des faits uniques de cette affaire, une suspension de trois mois est considérée comme un résultat approprié. Comme indiqué précédemment, l'AMA n'a pas demandé d'annulation de résultats, à l'exception de celle qui avait été imposée par le tribunal de première instance. La Fédération internationale de tennis et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis, toutes deux co-répondantes à l'appel de l'AMA auprès du TAS, et dont aucune n'a fait appel de la décision de première instance, ont toutes deux accepté l'accord de résolution de l'affaire."