Tennis. Roland-Garros - David Goffin : "Mardi, c'était l'enfer"
Par Bastien RAMBERT & Emmanuel POTIRON le 01/06/2016 à 17:39
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David Goffin a décroché son premier quart de finale à Roland-Garros et son premier quart de Grand Chelem ce mercredi en dominant Ernests Gulbis (4-6, 6-2, 6-2, 6-3). Le Belge revient sur la journée cauchemardesque de mardi (Ndlr : ils ont joué trois jeux) et indique, comme Agnieszka Radwanska, que les organisateurs l'ont forcé à jouer sous une pluie persistante.
David, c'est votre premier quart de finale ici. Que pensez-vous de votre match de demain (jeudi) contre Dominic Thiem ? Vous vous êtes préparés ensemble, c'est un camarade et vous vous battez pour la demi-finale et pour être dans le top 10 ?
Oui demain, ce sera très difficile contre Dominic. Il joue très bien sur la terre, c'est sa surface. C'est de toute façon pour nous deux notre premier quart de finale. Cela va être serré. C'est l'un de mes amis, je le connais très bien. Je l'ai déjà battu, lui aussi sur terre battue. Le match par conséquent sera intéressant, j'espère, en tout cas des deux côtés du filet et avec de la chance, j'espère gagner.
Comment avez-vous vu vécu ce match en 2 temps ? Hier (mercredi), c'était un peu le cauchemar. Aujourd'hui, tout s'est bien déroulé après le premier set.
Hier, c'était vraiment l'enfer d’avoir attendu toute la journée. J'étais crevé le soir. J'étais presque sûr que l'on n'allait pas jouer, ils ont quand même voulu que l'on essaie. Il pleuvait sur le terrain. Je n'étais pas dedans. J'attendais que l'on rentre. Je n'étais pas dedans mentalement pour y aller. Aujourd'hui, il fallait repartir. Je savais que le temps allait et que l'on pourrait jouer le match. Je suis parti avec de meilleures intentions. Même si je n'ai pas pris le premier, j'ai eu mon retour de suite, je suis bien parti et j'ai continué début du deuxième. Et là, j'ai senti que c'était parti.
Vous pouvez revenir sur les conditions de jeu, nous décrire ce qui était le plus gênant hier et ce qui vous a mis hors de vous finalement ?
Il pleuvait. C'est un peu difficile. La terre battue n'était pas bonne. On glissait sur le côté, on avait de la boue sur les chaussures. On avait une couche de boue sur les semelles importante. C'est difficile de se déplacer sur le terrain, surtout que je le considérais assez glissant et rapide. Plusieurs fois quand j'ai demandé que l'on attende un peu à l'arbitre, il m'a forcé à continuer à 2-0 et à 3-0, il a dit que l'on pouvait arrêter. C'étaient des conditions difficiles hier. Ils nous ont forcés à jouer, je n'avais pas le choix.
Dominic est un ami, cela change un peu la donne. On se dit : "chouette on joue un ami" ou « zut on joue un ami « ?
Pour moi, c'est plutôt chouette parce que je sais qu'il y aura une bonne ambiance sur le court. C'est toujours mieux quand elle est bonne. On ne se fera pas de cadeau et on jouera à fond mais l'ambiance et le respect seront là sur le court. Il est bien de savoir que ça sera comme ça.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à Roland-Garros