Tennis. ITW - Quentin Halys : "J'aimerais m'approcher du Top 100"
Par Yannick GIAMMONA le 11/05/2016 à 07:07
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Le Français Quentin Halys (157e, 19 ans) a obtenu l'une des invitations offertes par les dirigeants de la Villa Primrose pour disputer cette semaine le Challenger de Bordeaux. Lundi, il a brillamment passé le premier tour en dominant l'Américain Tim Smyczek (117e, 28 ans) en deux sets 6-2, 6-3. Il jouera le second tour ce mercredi, contre un autre Américain, Bjorn Fratangelo (116e, 22 ans). Nous avons rencontré le Français, et nous sommes revenus avec lui sur ses objectifs pour ce tournoi, qui suit sa première victoire en Challenger à Tallahasse. Nous avons également évoqué Roland-Garros, où Halys pourrait avoir une nouvelle wild card, comme en 2015. Retrouvez les propos du Français après la vidéo.
Quentin, après votre victoire au Challenger de Tallahasse, vous avez enchaîné par une victoire au premier tour à Bordeaux, comment vous sentez-vous ?
Je me sens plutôt bien. Je suis content de ma victoire hier (lundi), parce que c'est un joueur que je n'avais pas forcément envie de jouer. Son style de jeu me faisait un peu peur, mais j'ai été très solide. J'ai fait un bon match, donc je suis très content de mon entrée dans ce tournoi. Maintenant, il faut continuer.
Vous êtes en forme en ce moment, quels sont vos objectifs pour la suite de la saison, avec peut-être une wild card pour Roland-Garros ?
Je ne sais pas du tout si j'aurais une wild card. Je l'espère, maintenant on verra bien. J'ai gagné mon premier Challenger, je ne m'y attendais pas forcément parce que je n'avais pas fait beaucoup de résultats même si je jouais bien. Maintenant il va falloir essayer de continuer, faire des résultats en Challenger.
Avez-vous un objectif de classement à moyen terme, où est-ce que vous n'y prêtez pas forcément attention ?
Je ne regarde pas forcément ça. Surtout maintenant, je sais que je joue bien. Le mieux c'est d'enchaîner les matchs et les tournois. Le classement ça viendra avec, ou pas. J'aimerais essayer de me rapprocher du Top 100, mais je ne me donne pas de limite de temps, parce que je sais que ça peut me perturber dans mes résultats. Si j'ai la chance un jour d'y être, ce sera top, mais je ne me dis pas que dans six mois il faut que j'y sois. Je m'occupe de mes résultats, et j'essaie de progresser au quotidien.
Vous parcourez pas mal le circuit Challenger en ce moment, mais on se rappelle que vous avez déjà joué face à Rafael Nadal au premier tour de Roland-Garros en 2015, ou encore que vous avez rencontré Novak Djokovic cette année à l'Open d'Australie. Quelle est la différence entre le niveau de jeu sur un Challenger et le niveau de jeu quand on se retrouve face à ces cadors du circuit ?
C'est dur, parce qu'entre les Challengers et jouer un n°1 mondial et un ancien n°1 mondial, surtout Nadal sur terre battue, l'écart est assez énorme. Sur des matchs comme ça, je ne fais pas le poids. Je suis encore largement moins fort que ces joueurs-là, donc c'est très dur. Par rapport à un Challenger, ça fait déjà un écart. En Challenger je ne gagne pas énormément de matchs, je n'ai gagné qu'un seul tournoi, mais mon niveau commence à se mettre en place sur ces tournois. Il faudra stabiliser ce niveau sur les Challengers.
A Bordeaux, vous jouez en double avec Grégoire Barrère, connaissez-vous tous les Français qui se trouvent ici ?
Oui, on se connaît quasiment tous. On va essayer de jouer pas mal ensemble en double avec Grégoire. On n'a pas gagné beaucoup de matchs, mais encore aujourd'hui on a fait un match serré contre une très bonne équipe (Halys et Barrère ont perdu au premier tour en double face à la paire Monroe/Qureshi). On s'entend plutôt bien, on joue bien ensemble, donc on va essayer de jouer un maximum de doubles ensemble.
Propos recueillis à Bordeaux par Yannick Giammona pour Tennis Actu.